Lancé en 2016, Spendesk propose la digitalisation et la centralisation de toutes les dépenses pour les entreprises. La plateforme facilite ainsi la gestion des flux financiers en proposant un contrôle en temps réel et sur-mesure. L’objectif de Spendesk : plus d’autonomie pour les collaborateurs et une gestion optimisée pour l’équipe finance.
Avant le lancement de la plateforme en 2016, les 3 fondateurs Jordane Giuly, Guilhem Bellion, et Rodolphe Ardant sont partis d’un constat : malgré la modernisation des moyens de paiements dans notre vie de tous les jours, les entreprises restent à la traîne quant au traitement de leurs flux financiers quotidiens. Des processus qui peuvent paraître archaïques demeurent la réalité de nombreux salariés : remplir des notes de frais pour le déjeuner, avoir recours à un service spécifique pour l’organisation de déplacements, être obligé d’utiliser la carte de paiement de l’entreprise pour effectuer un achat en ligne…
La plateforme Spendesk permet à l’utilisateur d’effectuer des achats par transfert de fonds ou par le biais de cartes virtuelles, ainsi que d’optimiser la rapidité du remboursement s’il utilise ses propres fonds. Par ailleurs, les entreprises peuvent y contrôler leurs dépenses et les comptabiliser de manière simplifiée ; ceci leur permet un gain de 20% de temps en moyenne sur cette tâche comptable.
Spendesk lève 161 millions d’euros pour devenir le leader du marché
En juillet 2021, Spendesk a levé 100 millions d’euros auprès du fonds américain General Atlantic (déjà connu pour son accompagnement de ManoMano, BackMarket, ou Doctolib). On compte également, parmi les investisseurs, Index Ventures et Eight Roads. Ce tour de table particulièrement fructueux fait de cette levée de fonds la 10ème plus importante de l’année 2021 pour l’Hexagone. Depuis son lancement, la fintech a ainsi réussi à lever 161 millions d’euros.Grâce aux fonds récoltés, Spendesk compte continuer sur sa lancée : depuis un an, la start-up a doublé son chiffre d’affaires ainsi que ses effectifs pour atteindre plus de 300 salariés. L’entreprise est maintenant implantée en France, en Angleterre, et en Allemagne, et possède des bureaux à San Francisco. L’ambition de Spendesk ? Devenir le leader mondial de la gestion numérique des dépenses d’entreprise. Rien de moins !
Offres d’emploi
Dans le cadre de son développement dynamique, Spendesk est à la recherche de 40 nouveaux profils. Certains postes sont à distance, d’autres en présentiel dispatché entre Paris, Londres, et Berlin. Certaines offres à distance requièrent notamment de résider dans certaines villes : Spendesk recherche par exemple 3 Account Executives à Francfort, Hambourg, et Munich. Parmi les offres proposées, on trouve également :- Un.e Culture & Workplace Manager (CDI, Paris) ;
- Un.e Sales Development Representative (CDI, Londres) ;
- Un.e Talent Acquisition Partner - Business France (CDI, Paris) ;
- ...et bien d’autres postes !
La dématérialisation des paiements courants en entreprise : un marché convoité
Pour le cofondateur et PDG Rodolphe Ardant : “La pandémie (...) accélère la digitalisation des processus des entreprises”. De fait, les confinements successifs ont troublé la limite entre les dépenses d’entreprise et les dépenses personnelles, obligeant le marché du travail français à optimiser la gestion de cet aspect.Spendesk compte déjà 3000 entreprises clientes et 70 000 utilisateurs quotidiens. Entre la France, l’Allemagne, et l’Angleterre, Spendesk a identifié plus d’un million de clients potentiels. La start-up n’est, par ailleurs, pas la seule à convoiter ce marché ; de nombreuses applications concurrentes sont également à l'affût, notamment N2F, Jenji, Mon Intranet, Dext, Expensya, ou encore Eurécia. Toutefois, ces entreprises ne proposent pas un service aussi complet que Spendesk.