Accéder au marché de l’art en quelques clics, cela vous parait impossible ? C’est pourtant le pari audacieux qu’ont fait les 3 entrepreneurs Vera Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle en créant la plateforme Singulart. Pour ces 3 fondateurs, la digitalisation du marché artistique permet aux collectionneurs comme aux amateurs de découvrir des artistes du monde entier soigneusement sélectionnés par une équipe passionnée, et aux artistes d’étendre la commercialisation de leurs oeuvres tout en rayonnant à l’échelle internationale.
Ainsi, la jeune pousse a pour ambition de devenir la référence en termes de ventes d’oeuvres artistiques en ligne, tout en aidant des artistes de pays francophones, anglophones et germanophones à élargir le rayonnement de leur renommée. Et le travail de la start-up semble porter ses fruits : aujourd’hui, des artistes de 110 nationalités différentes sont recensés sur le site et le nombre de collectionneurs a doublé pendant le confinement, profitant des fermetures des galeries d’art et des annulations d’expositions, portant le nombre à 5500.
10 millions d’euros pour son expansion à l’international
L’entreprise ne connaît pas la crise. Au contraire, la situation actuelle leur est plutôt profitable, finissant de convaincre les investisseurs de les accompagner dans leur mission. Ainsi, Singulart est parvenu à lever 10 millions d’euros auprès de divers investisseurs comme Ventech, BPIFrance, Turenne Groupe ou encore FJ Labs.
Ce nouveau tour de table permettra à l’entreprise de continuer son développement à l’international, avec notamment une volonté d’expansion sur le marché asiatique qui représente déjà près de 15% des transactions effectuées sur le site de la start-up.
En outre, Singulart projette d’étoffer son équipe, qui compte déjà 50 collaborateurs, afin de perpétuer le développement technique de sa plateforme et permettre ainsi une digitalisation toujours plus performante du marché de l’art, mais aussi pour enrichir sa base d’artistes dont le nombre ne fait que croître depuis le lancement de la plateforme.
20 offres d’emplois sont donc actuellement en ligne, dont la moitié sont des offres de CDI pour des postes de Online Art Sales, Logistics Manager, Senior Développeur Fullstack PHP, Head of Engineering, Team Leader Sales, SEA Marketing Manager ou encore SEO Manager.
Depuis 2015, la numérisation du marché de l’art est donc en pleine croissance et les acheteurs désertent petit à petit les salles de vente. En 2018, le marché de l’art en ligne a connu une hausse de 9,8%, représentant 4,64 milliards de dollars. C’est donc sur un marché prometteur, dont la crise sanitaire actuelle n’a fait que renforcer l’engouement, que s’inscrit la start-up parisienne… et bien d’autres encore ! Kazoart a été le pionnier de la vente en ligne d’art en France et profite de sa renommée sur ce marché. Quant à Arteïa, créée en 2016 à Bruxelles, elle se singularise avec son investissement dans la blockchain qui permet une hypersécurisation de ses transactions.